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Étiquette : danger e.cigarette

Des experts favorables à la vape

À l’heure où l’OMS pond son énième rapport « anti-vape » et où la fameuse TPD 3 n’a toujours pas pointé son nez à ce jour, l’excellent blog VapingPost sort 2 articles qui pourraient, le temps de quelques lignes, donner un peu de baume au coeur à nos amis vapoteurs.

Plus de 7 000 produits chimiques dans le tabac

Neal L. Benowitz est professeur de médecine émérite au Center for Tobacco Control Research and Education de la University of California San Francisco. Ce scientifique a 40 années de recherche derrière lui sur la nicotine et ses effets sur l’organisme. Il est reconnu comme étant le plus grand expert mondial au sujet de la nicotine. Il a publié un article dans le journal du American College of Clinical Pharmacology où il reconnait la cigarette électronique comme un moyen efficace contre le sevrage tabagique.

Après quelques dizaines de pages sur la chimie de la nicotine, dont je vous fais grâce, il dit que la libération de la nicotine au moment de la vape ne tient pas seulement au taux de nicotine présente dans le liquide. Il faut intégrer la température de chauffe, le taux de PG/VG et la durée de la bouffée. Cette idée est intéressante car si l’on considère que nous ne sommes pas encore certains que les liquides à cigarette sont exempts de produits de toxiques par manque d’études et de recul (M. Neal L. Benowitz reste avant tout un scientifique), un vapoteur qui va vapoter avec un liquide sous-dosé en nicotine devra augmenter sa température de chauffe et la durée de ses bouffées pour ressentir la sensation de bien-être. Ce mode de vape pourrait, éventuellement, dans le cas de présence de produits chimiques toxiques dans les liquides, dégager des toxines.

Ce qui est certain par contre, c’est que la fumée de cigarette traditionnelle contient plus de 7 000 produits chimiques, dont des produits chimiques oxydants, du monoxyde de carbone, des particules carbonées, des métaux. Il s’avère, du coup, que la vapeur de cigarette électronique en contient beaucoup moins et que son niveau de toxicité soit bien inférieur.

Sur la base du nombre et des niveaux beaucoup plus faibles de toxines potentielles dans l’aérosol d’une cigarette électronique , il est prévu que la toxicité sera bien inférieure à celle du tabagisme, mais la toxicité sera probablement différente selon le dispositif.

15 experts se positionnent pour la vape

Dans un second article de cet excellent blog VapingPost, c’est, cette fois, un article de Alistair, qui a attiré notre attention. Il fait le lumière sur un papier paru dans la revue médicale American Journal of Public Health, signé de la main de 15 experts, faisant partie des leaders mondiaux dans la lutte antitabac, tous d’anciens directeurs de la Society for Research on Nicotine and Tobacco (David J. K. Balfour, Neal L. Benowitz, Suzanne M. Colby, Dorothy K. Hatsukami, Harry A. Lando, Scott J. Leischow, Caryn Lerman, Robin J. Mermelstein, Raymond Niaura, Kenneth A. Perkins, Ovide F. Pomerleau, Nancy A. Rigotti, Gary E. Swan, Kenneth E. Warner, Robert West).

Le sujet démarre par une référence aux tests en laboratoire réalisés par le National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine et aux conclusions du British Royal College of Physicians qui expliquent que si l’on ne peut pas affirmer que le vapotage ne soit pas totalement sans risque, qu’il est beaucoup moins dangereux que de fumer des cigarettes traditionnelles.

Les experts expriment la difficulté de tirer des conclusions à partir des études réalisées car certaines sont contradictoires et que les études existantes, sont réalisées sur des vapoteurs qui sont, pour la plus part, d’anciens fumeurs, qui ont donc plusieurs années de toxicité derrière eux. Ils affirment cependant que les études qui semblent les plus fiables reconnaissent que le vapotage va dans le sens d’une amélioration des symptômes respiratoires.

La totalité des preuves indique que le vapotage fréquent augmente les chances d’arrêter de fumer.

Ils évoquent ensuite la fonction de sevrage tabagique de la vape. Pour cela, ils évoquent des essais britaniques, une étude de Nouvelle Zélande, ainsi que des essais de l’Institut Cochrane, qui tous, arrivent à la conclusion comme quoi, la cigarette électronique serait au moins deux fois plus efficace pour arrêter de fumer que les substituts nicotiniques. Et encore plus quand la e.cigarette est associé à un substitut. En 2018, 15,1 % des fumeurs ont réussi à arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique contre 3,3 % utilisant d’autres produits du tabac et 6,6 % d’autres méthodes alternatives.

Les chiffres de la vente de tabac aux Etats-Unis vont dans ce sens. Alors que plus les ventes de produits du vapotage augmentaient, plus les vente de tabac baissaient, après la crise de la vape aux Etats-Unis, suite aux incidents de 2019, les chiffres de vente de tabac sont revenus au point de départ.

La vape et les jeunes

Pour terminer, nos experts en tabac mettent les pieds dans le plat en évoquant la question de la vape qui inciterait les jeunes à fumer, thèse défendue par l’OMS. Ils affirment que « la cigarette électronique détourne probablement plus de jeunes du tabagisme qu’elle ne les y incite ». « Le taux de prévalence tabagique chez les jeunes dans le pays n’a jamais diminué autant que depuis l’arrivée sur le marché de la cigarette électronique ». L’occasion pour nos scientifiques, d’évoquer leurs craintes quant aux restrictions envisager sur les arômes dans certains pays. Si la vigilance vis-à-vis de la jeunesse est essentielle, elle ne doit venir impacter les adultes qui parviennent à quitter la cigarette traditionnelle grâce à la vape.

J’arrête la cigarette !

Novembre … C’est le mois sans tabac. Ça n’a pas pu vous échapper, on ne parle que de ça. Et finalement, pourquoi pas. Mieux vaut cet excès de communication plutôt ce à quoi nous avons assisté, il y a quelques semaines, dans les médias, autour de la cigarette électronique aux États-Unis. Alors, on s’est dit : pourquoi pas nous ? Finalement, c’est aussi notre job de vous informer.

Des chiffres qui parlent …

Lu dans le magazine  » LE point Santé  » : « Dès le premier décès supposé, aux États-Unis, à cause de la cigarette électronique, il faisait déjà la une de tous les journaux. Pourtant, ce même jour, 1 500 autres fumeurs sont morts du tabac aux États-Unis, 22 000 dans le monde ! Pas une ligne. Alors, oui, la cigarette électronique reste une bonne idée. « 

La cigarette électronique n’y est vraiment pour rien ?

Toujours de ce même article, un entretien avec le professeur de Santé Publique, Gérard Dubois, coauteur du rapport sur la cigarette électronique de 2015, répond à la question de la nocivité de la cigarette électronique, supposée par certains médias, suite aux 6 décès aux États-Unis.

Le Point Santé – Septembre 2019″

La cigarette électronique est commercialisée depuis 2010, nous avons donc quand même quelques années de recul. Tout à coup, semblant venir de nulle part, apparaît une épidémie de 400 cas d’atteintes pulmonaires graves avec 6 morts. L’épidémie a été brutale et localisée. Je fais partie d’une alliance mondiale de lutte contre le tabac. Dès que l’épidémie s’est déclarée aux États-Unis, une alerte a été émise pour repérer au plus vite des cas similaires ailleurs dans le monde. Pour l’instant, il n’y en a toujours aucun. Rien d’étonnant, puisque les premières investigations ont montré très vite que, dans plus de 80 % des cas, les personnes malades aux États-Unis ont détourné l’usage de leur cigarette électronique pour y mettre des produits huileux contenant du THC (la molécule active du cannabis). Les cigarettes électroniques ne sont pas prévues pour la combustion de substances huileuses qui vont massacrer les poumons. Il faut être clair : aucun produit légal n’est mis en cause dans cette épidémie américaine, aucun.

Tout aussi rassurant, on peut lire sur le site officiel tabac-info-service.fr, dans l’espace « J’arrête de fumer > Choisir sa stratégie », un paragraphe concernant la cigarette électronique. Voici ce que l’on peut y lire :

D’après les derniers travaux du Haut Conseil de la Santé Publique, la cigarette électronique peut constituer une aide pour arrêter ou réduire sa consommation de tabac.

Si vous arrêtez totalement de fumer du tabac en utilisant à la place une cigarette électronique contenant de la nicotine, vous réduisez les risques de développer des maladies graves, comme les cancers.

Allons jusqu’au bout de la comparaison

Il est temps de rappeler une infographie qui a beaucoup circulé sur les réseaux lors de la sortie de la cigarette électronique et que nous avons peut-être trop vite oublié. Et pourtant, elle est toujours d’actualité.

Les composants de la cigarette et leurs nocivités

Schéma d'une cigarette entière avec la liste de produits toxiques qu'elle contient

Les composants du liquide à cigarette électronique

Image d'une fiole de e-liquide montrant la liste des produits qu'elle contient, valorisant la non nocivité du e-liquide

La comparaison ne laisse pas trop de place au doute. Quand la cigarette affiche ses 25 substances dont 10 sont déclarées comme mortelles, le liquide à cigarette électronique, quant à lui, affiche 5  substances, dont aucune n’est reconnue dangereuse. Même le propylène Glycol qui serait le produit qui a fait le plus couler d’encre, laisse finalement la communauté scientifique sans voix, puisque c’est ce même produit qui fabrique la fumée que nous respirons depuis plusieurs décennies dans les boîtes de nuit et les concerts.

Vous avez envie d’essayer la cigarette électronique et lâcher définitivement cette foutue vieille clope ? Alors, nous vous invitons à faire un tour sur notre Espace Débutant qui vous explique tout et va vous donner les moyens de bien comprendre comment ça marche et bien choisir votre matériel.

Quand des médecins parlent de la e.cig

L’association AIDUCE en première ligne

Nous relayons ici un article vu sur le site d’Aiduce, l’Association Indépendante Des Utilisateurs de Cigarettes Electroniques. Il concerne un reportage de LCI sur la e.cig avec l’intervention de médecins addictologues dont le Dr Borgne qui propose un positionnement très clair sur le rôle de la cigarette électronique comme moyen de lutte contre le tabagisme.